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A ()

Acide (Séquence "Mars") : la détection de sulfates dans le sol de Mars témoigne d'un  environnement acide à une époque où l'eau était moins abondante. L'hypothèse actuelle est que l'eau martienne aurait été chargée d'acide sulfurique à l'ère de l'Hespérien,  période d'intense activité volcanique.

Acide aminé (Séquence "Comète") : les comètes comportent certaines molécules (ammoniac, méthanol, composés carbonylés)  jouant  un rôle déterminant dans la formation des acides aminés, briques moléculaires de la vie primitive. Il est désormais admis qu’un processus de synthèse des composés précurseurs des acides aminés serait  directement activé lors de la collision d’une comète avec une planète (Zita Martins, London Imp. Coll. à Londres, et al. ).
L'une des missions de la future expérience JUICE  de l’ESA (Jupiter ICy moon Explorer) prévue courant 2022  sur  les satellites  glacés de Jupiter et Saturne, sera probablement l'étude  de cette synthèse des acides aminés par impact cométaire.

Agence spatiale européenne : l'Agence Spatiale Européenne  (ESA) est chargée de coordonner l'ensemble des programmes européens concernant les domaines de la recherche et de la technologie spatiales et de leurs applications spatiales. Elle compte 20 États membres : les 18 membres de l’UE (AT, BE, CZ, DE, DK, ES, FI, FR, IT, GR, IE, LU, NL, PT, PL, RO, SE, GB, PO), plus la Norvège et la Suisse.

Année lumière : Unité de mesure correspondant  à la distance parcourue par la lumière pendant un an. L'année lumière (al) vaut environ 10 000 milliards de kilomètres.
A l'instar du parsec (3,36 al),  l'année lumière est généralement utilisée pour mesurer les distances entre les étoiles (l'unité astronomique étant  employée pour les distances entre planètes, plus courtes).
1 année lumière (al) = 0,307 parsecs (pc) = 63242 unités astronomiques (ua) = 9,4609*10 15 mètres (m).

Argile (Séquence "Mars") : en 2004, le spectro-imageur Omega de Mars express identifie des premiers sédiments d'argiles sur Mars, renforçant l'hypothèse que la planète a connu, il y a environ 4 milliards d'années, une période d'abondance d'eau liquide en surface.  Les argiles  analysés sont des silicates d'alumine hydratés  résultant généralement de l'altération par l'eau de silicates. Les terrains les plus anciens (datant de l'ère Noachien), localisés dans  l'hémisphère sud, sont les plus riches en argiles. En 2012, les travaux d'une équipe de recherche franco-américaine démontrent  que  certaines argiles pourraient aussi être d'origine magmatique.

Astéroïde : petit corps rocheux froid ou poussiéreux, de forme irrégulière, qui gravite autour du soleil. Les astéroïdes sont  majoritairement situés dans une zone localisée entre les orbites de Mars et de Jupiter : la ceinture d'astéroïdes. Cette particularité laisse supposer que ces objets sont des résidus d'une planète du système solaire dont le processus de formation a échoué.

Atmosphère : enveloppe gazeuse entourant généralement les astres, tels que des planètes et les étoiles. La composition intrinsèque d'une atmosphère dépend de la genèse et de l'évolution de l'astre.
Ce terme apparait en Europe vers 1630 : il provient du terme latin "atmosphaera",  combinaison des  termes empruntés au  grec ancien  : "atmos" et "spharia" qui signifient respectivement vapeur et balle (globe).

Atterisseur (Séquence "Saturne") : engin embarqué sur un véhicule  spatial conçu pour atterrir à la surface d'un astre,  mobile (rover) ou fixe en fonction de sa mission.

Aurore australe : phénomène lumineux observable dans la région du pôle Sud, provoqué par la collision des particules électrisées du vent solaire avec les molécules de la haute atmosphère terrestre.

Aurore boréale : phénomène lumineux observable dans la région du pôle Nord, provoqué par la collision des particules électrisées du vent solaire avec les molécules de la haute atmosphère terrestre.

B ()

C ()

Callisto (Séquence "Jupiter") : Callisto est l'un des quatre principaux Satellites de Jupiter,  c'est aussi le plus éloigné. Son diamètre  est de 4821 km, et sa période orbitale de 17 jours.
Le terme fait référence à la mythologie greque qui désigne une nymphe séduite par Zeus, dieu suprème (Jupiter dans la mythologie romaine), puis transformée en ours par sa femme Hera en représailles à cette infidélité. Les  appellations des autres principaux satellites de Jupiter : Io , Europe, Ganymède désignent également des amours cachées de Zeus, et marquent  la  découverte vers 1610 (Galillée/Simon Marius) des premières  lunes repérées autour d'une  planète autre que la terre.

Carbonate (séquence "Mars") : le  spectro-imageur CRISM (Compact Reconnaissance Imaging Spectromètre for Mars) de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter, est le premier instrument à identifier formellement des carbonates depuis son orbite : des carbonates de magnésium. La faible teneur en carbonates du sol martien en général, pourrait s' expliquer par  la présence d'acides dans l'environnement de la planète lors de la période d'intense activité volcanique de l'Hespérien.

Ceinture d'astéroïdes : zone regroupant la majorité des astéroïdes gravitant entre les orbites de Mars et Jupiter, aux confins des systèmes solaire internes et externes. On suppose que ces petits planétissimaux rocheux (de 1 à 10 km de diamètre) sont des résidus d'une planète du système solaire dont le processus de formation a échoué. Les astéroïdes n'ont pas pu s'agglomérer en planètes  à cause de la perturbation gravitationnelle engendrée  par la formation de la planète géante Jupiter, née avant les planètes intérieures.

Ceinture de Kuiper : réserve de noyaux de comètes et autres corps glacés, qui se  situe au-delà de l'orbite de Neptune, entre 30 et 100 unités astronomiques, et dont la  forme caractéristique est celle d'un tore (beignet). Les comètes de longue période, c'est à dire ayant une période de révolution supérieure à 200 ans, seraient originaires du nuage de Oort, contrairement aux comètes de courte période qui proviendraient de la ceinture de Kuiper.
En référence à Gérard P. Kuiper (1905-1973).

Champ magnétique fossile (Séquence "Mars") : en 1998,  le magnétomètre de l'orbiteur Global Surveyor détecte un champ magnétique rémanent en provenance de certaines  zones localisées dans la croûte de Mars. Ce champ serait le vestige  de l'ancien champ magnétique global de Mars  généré par effet dynamo (rotation du noyau de métal liquide)  qui aurait cessé d' exister il y a plus de 3,9 milliards d'années (pendant le grand bombardement tardif). La  désactivation de la dynamo serait à l'origine de la disparition du bouclier magnétique protégeant l'atmosphère, des effets ionisants destructeurs du vent solaire.

ChemCam : le ChemCam est une caméra laser développée par La NASA et le CNES et le laboratoire IRAP de Toulouse, embarquée sur l'atterrisseur Curiosity installé sur Mars. Le laser permet d'analyser à distance la composition des roches (portée de 9 m). En visant la roche, le tir du laser provoque la fusion d'une zone ciblée puis le plasma généré est analysé par un spectromètre. Les spectres de lumières obtenus permettent de déduire les éléments chimiques qui rentrent dans la composition de la roche (Aluminium, Silice, Oxygène, Magnésium...).

Comète : petit corps céleste composé principalement de glace, qui serait un résidu de la formation du système solaire externe (voir nuage de oort). Les matériaux d’une comète s’échauffent et se volatilisent à l’approche du soleil, sous forme d’une longue trainée lumineuse de gaz et de poussières dessinant ce que l'on appelle une chevelure et des queues cométaires.
Le terme scientifique est employé  vers 1150 en Europe, en référence aux termes grec "Kometes" ou latin "Cometa" qui désignent une longue chevelure. Par analogie il représente un objet céleste qui a l'apparence d'une tête chevelue.

Cratère Gale (Séquence "Mars") : le cratère Gale est un cratère d'impact de la planète Mars, âgé de 3,6 milliards d'années, de 155 km de diamètre, et caractérisé par  un monticule sédimentaire central haut de 5,5 km (le mont Sharp). C'est sur ce site, choisi comme zone d'atterrissage du rover Curiosity en 2012,  que se déroulent actuellement les principales analyses scientifiques de l'environnement de Mars. Le cratère  a été sélectionné en raison de son ancienneté, sa topographie, et  nombreuses  richesses géologiques et minéralogiques.

Curiosity (Séquence "Mars") : installé sur le site du cratère de Galle depuis 2012, Curiosity est un atterrisseur de  899 kg  conçu par la Nasa pour arpenter le sol de Mars et étudier sa géologie (Mars science Laboratory). Ce robot explorateur, mobile sur une dizaine de kilomètres grâce à sa pile nucléaire, dispose de deux mini-laboratoires  SAM (Sample Analysis at Mars) et CheMin (Chemistry & Mineralogy), et d'un laser ChemCam (CHEMistry CAMera) lui permettant d'analyser les roches à distance. Le principal enjeu de ce rover est de déceler des traces des  éléments chimiques nécessaires au développement de la vie organique.

D ()

Deimos : l'un des deux satellites de Mars : sa forme est de type ovoïdal (15 km sur 11 km). Deimos parcourt une orbite d'un rayon de 20000 km autour de Mars.

Deuterium : le deuterium, aussi appelé hydrogène lourd est l'un des isotopes de l'hydrogène : son noyau atomique est composé d'un neutron et d'un proton. Le deutérium fait partie des quatre éléments formés lors de la nucléosynthèse primordiale du Big Bang :  hydrogène et hélium principalement, deutérium et  lithium ; c'est un élément clé pour expliquer l'origine et l’évolution de l' Univers.

Disque protoplanétaire : disque de matière entourant une jeune étoile en gestation, à partir duquel se forment les planètes du système stellaire, ainsi que des corps froids tels que les astéroïdes et comètes. Il est principalement constitué de gaz et de poussières, mais également de glaces  dans les zones plus éloignées de l'étoile.

Domaine spectral submillimétrique : domaine du spectre électromagnétique dont la gamme de longueurs d'ondes est comprise entre 300 et 1000 micromètres.

Domaine visible des ondes électromagnétique : domaine du spectre électromagnétique correspondant à la gamme de longueurs d'ondes comprises entre 0,39  et 0,75 micromètres, c’est-à-dire entre celles des ultraviolets et de l'infrarouge.

E ()

Effet Doppler : décalage apparent  de la fréquence  d'un signal électromagnétique, causé par le mouvement relatif de la source émettrice par rapport à son observateur.
En référence à C. A. Doppler (1803 - 1853)  et  A. H. L. Fizeau (1819 - 1896 ).

Effet dynamo (Séquence "Terre") : génération d'un champs magnétique interne au sein d'un corps composé d'alliages métalliques en fusion.
La Terre, par exemple, possède un champs magnétique, généré par effet dynamo. Ce champs est provoqué par les mouvements de rotation magmatiques qui s'exercent au sein du  noyau terrestre externe.

Encelade : petit satellite de Saturne de 504 km de diamètre.
La sonde Cassini a récemment découvert l'existence d'un océan subglaciaire sur Encelade ; ce qui laisserait présumer d'un développement favorable à la vie sur cet astre malgré le fait qu'il ne soit pas situé dans la zone potentiellement habitable du système solaire.

Energie nucléaire : énergie libérée par les réactions de fusion ou de fission des noyaux atomiques. Elle est produite naturellement au sein des étoiles et artificiellement au sein de réacteurs nucléaires.

Etoile centrale (Séquence "Terre") : Une étoile centrale est le cœur résiduel d'une étoile en fin de vie :  celui-ci va évoluer en une naine blanche expulsant progressivement son enveloppe gazeuse et s'entourant ainsi d'une nébuleuse planétaire.

Etoile de type B : ces étoiles  sont des étoiles chaudes, bleues, et de masse généralement 10 fois plus grande que celle du soleil, elles sont toutefois moins énergétiques que les étoiles O. Du fait de leur composition et masse, elles ont une durée de vie très courte.

Etoile de type G : ces étoiles, dont fait partie notre soleil, sont de masses et des températures relativement moyennes (comprises entre 5000 à 6000 degrés). Elles sont de couleur jaune.

Etoile de type M : ces étoiles sont les plus froides avec une  température de surface  comprise entre 2500 et 3500 K. Elles sont de couleur rouge. Abondantes dans notre galaxie, on les trouve plus particulièrement sous forme de naines rouges, mais il existe aussi des géantes rouges.

Etoile de type O : les étoiles de type O ont pour caractéristiques d'être excessivement chaudes, lumineuses et massives. Elles sont de couleur bleu et ont une durée de vie très courte. Ces étoiles, très énergétiques et pourtant rares, sont fortement  impliquées dans les mécanismes de formation stellaire. Elles ont pour caractéristique d'être à l'origine des phénomènes de vents violents et d'ionisation de certaines nébuleuses à émission. Lorsqu'elles explosent, elles ensemencent  le milieu interstellaire des galaxies, de matière riche en éléments lourds . Ces étoiles se situent près des bras des galaxies spirales.

Etoile massive : les étoiles massives sont généralement des étoiles de type O et B, de masse très élevée  (entre huit et trois cent masses solaires environ), avec des températures superficielles et luminosités extrêmes. Ces étoiles rares ont une existence très courte par rapport aux autres étoiles car elles épuisent très rapidement leurs réserves d'énergie. Elles explosent violemment en fin de vie (supernovæ) et expulsent de la matière riche en éléments lourds qui ensemence le milieu interstellaire où naissent de nouvelles générations d'étoiles. Leurs noyaux (cœurs) ne disparaissent pas pour autant mais laissent place soit à des étoiles à neutrons soit à des trous noirs pour les plus massives.

Europa…ou...e : Europe est le plus petit des quatre principaux satellites de Jupiter, son diamètre  est de 3122 km, et sa période orbitale de 3,5 jours. La présence supposée d'eau liquide sous forme d'un océan subglaciaire, laisse envisager l'habitabilité de cet astre malgré le fait qu'il ne soit pas situé dans la zone potentiellement habitable du système solaire.
Le terme fait référence à la mythologie greque qui désigne une nymple séduite par Zeus, dieu suprème (Jupiter dans la mythologie romaine) métamorphosé en taureau pour cacher son infidélité à sa propre femme. Les  appellations des autres principaux satellites de Jupiter : Callisto, Ganymède et Io, désignent également des amours cachées de Zeus, et marquent la découverte vers 1610 (Galillée/Simon Marius) des premières lunes repérées autour d'une planète autre que la Terre.

Exoplanète : les exoplanètes sont des planètes qui n'appartiennent pas au système solaire mais qui tournent autour d'une autre étoile. La première planète extrasolaire a été découverte, en 1992, autour du pulsar B1257+12, vestige d'une supernova. Puis c'est en 1995 que l'on détecte, par la méthode des vitesses radiales, la première exoplanète en orbite autour d'une étoile de la séquence principale comme le Soleil : 51 Pegasi. A ce jour, près de 188 exoplanètes ont été recensées.
Ce terme composé apparait vers 1970-1975. Le préfixe exo provenant du grec signifie : externe, en dehors. Le terme exoplanète sous-entend qu'il s'agit d'une planète hors système solaire.

Exosphère (Séquence "Terre") : dernière couche de l'atmosphère terrestre, s'étendant de 600 km à 50 000 kilomètres d'altitude. Cette zone peu dense se caractérise (contrairement à la thermosphère) par un nombre de collisions entre particules très faible, voire insuffisant pour toutes les maintenir sous l'attraction terrestre.

Expansion du gaz (Séquence "Nuage moléculaire") : état de dilatation du gaz d'un nuage moléculaire.
Lorsque le gaz d'un nuage moléculaire est ionisé par le rayonnement lumineux des étoiles environnantes, il se forme une région d’Hydrogène ionisé ou région H II. Le gaz ionisé est plus chaud que le gaz neutre et froid : cet échauffement va entraîner une dilatation du gaz et favoriser l'expansion de la région de gaz ionisé.

F ()

Fomalhaut : Fomahault est un système multiple d'étoiles exoplanétaire, situé dans la constellation du Poisson austral, à 25 années-lumière du système solaire. Grâce au télescope Hubble (2008), la planète Fomalhaut Ab, en orbite autour de l'étoile Fomalhaut A, fut la première exoplanète  détectée par imagerie directe lors d'une coronographie.

Fusion nucléaire : la fusion nucléaire est une réaction dégageant beaucoup d'énergie, pendant laquelle deux noyaux d'atomes légers s'assemblent pour former un atome plus lourd.

G ()

Galaxie : structure cosmique formée de milliards étoiles, de gaz et de poussières, voire de matière noire (invisible), et maintenue sous l'effet de l'interaction gravitationnelle.

Galaxie à flambée de formation d'étoile : galaxie au sein de laquelle le processus de formation des étoiles s'est accéléré, suite à une collision entre galaxies. La collision engendre une turbulence compressive qui génère un excès de gaz dense au sein du milieu interstellaire et, par voie de conséquence, une flambée de formation d'étoiles.

Galaxie elliptique : cette galaxie de forme régulière, ovale, et sans bras de spirale, est peuplée d'étoiles âgées, peu massives baignant dans un milieu interstellaire pauvre et peu favorable à la formation de nouvelles étoiles. Elle est classifiable en 8 catégories suivant son degré d'aplatissement (de E0 à E7).
Ce type de galaxie représente 34% des galaxies de l'univers local (situées à moins de 5.108 années lumière).

Galaxie irrégulière : cette galaxie de forme irrégulière, présente néanmoins la caractéristique d'être riche en gaz, en poussières et en étoiles jeunes.
Elle peut être classée en deux catégories : Irr I avec une structure irrégulière mais une répartition régulière de matière interstellaire (ex. nuages de Magellan) ; et Irr II avec une irrégularité généralisée de structure et de répartition des gaz et poussières interstellaires.

Galaxie spirale : cette galaxie en forme de spirale, est peuplée d'étoiles de tous âges et toutes masses baignant dans un milieu interstellaire très riche et favorable à la formation de nouvelles étoiles. Elle est composée d'un bulbe sphérique central (abritant les étoiles âgées), entouré d' un disque de matière à partir duquel se dégagent  des bras spiraux (abritant les jeunes étoiles).
En fonction de la taille du bulbe ou des bras, la galaxie spirale est classée dans 3 sous-catégories : Sa, Sb, Sc. Ce type de galaxie représente 61% des galaxies de l'univers local (situées à moins de 5.108 années lumière).

Ganymède (Séquence "Jupiter") : Ganymède est le plus grand des quatre principaux satellites de Jupiter, voire le plus grand satellite naturel du système solaire. Son diamètre est de 5276 km, et sa période orbitale de 7,2 jours.
Le terme fait référence à la mythologie greque qui désigne un jeune homme enlevé par Zeus, dieu suprème (Jupiter dans la mythologie romaine), pour en faire son serviteur (et amant). Les autres appellations des principaux satellites de Jupiter : Callisto, Io et Europe, désignent également des amours cachées de Zeus, et marquent  la  découverte vers 1610 (Galillée/Simon Marius) des premières  lunes repérées autour d'une  planète autre que la Terre.

Gaz : état fluide de la matière, compressible et expansible dans lequel les atomes, molécules ou ions sont très faiblement liés. Le gaz contenu dans les galaxies est principalement de l'hydrogène et de l'hélium.

Gliese 581 : Gliese 581 est une étoile variable de type BY Draconis, qui se situe à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Gliese 581 est une naine rouge qui possède plusieurs exoplanètes : les super-terres Gliese 581 b, c, d,e, f, g dont deux seraient habitables (c,d). L'existence d'au moins trois d'entre elles (d,f,g) est remise en cause.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gliese 581 b : Gliese 581 b est une planète du système extrasolaire Gliese 581 situé à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Cette planète est seize fois plus massive que la Terre.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gliese 581 c : Gliese 581 c est une planète du système extrasolaire Gliese 581 situé à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Cette planète tellurique est cinq fois plus massive que la Terre. Avec une température superficielle comprise entre -3°C et 40°,  Gliese 581 c  est considérée comme une super-terre, qui serait potentiellement habitable.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gliese 581 d : Gliese 581 c est une planète du système extrasolaire Gliese 581 situé à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Cette planète tellurique  serait sept fois plus massive que la terre.  Considérée comme une super-terre qui serait potentiellement habitable, son existence est aujourd'hui remise en cause.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gliese 581 e : Gliese 581 e est une planète du système extrasolaire Gliese 581 situé à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Cette planète est deux fois plus massive que la Terre. C'est la planète la plus proche de l'étoile Gliese 581.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gliese 581 f : Gliese 581 f est une planète du système extrasolaire Gliese 581 situé à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Cette planète tellurique  serait sept fois plus massive que la Terre. Son existence est aujourd'hui remise en cause.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gliese 581 g  : Gliese 581 g est une planète du système extrasolaire Gliese 581 situé à 20 années-lumière du soleil, dans la constellation de la Balance. Cette planète tellurique  serait 4 fois plus massive que la terre. Considérée comme la première exoplanète habitable, son existence est aujourd'hui remise en cause.
En référence à Wilhelm Gliese (1915 – 1993).

Gravitation (gravitationnel) : phénomène d'attraction mutuelle exercé par deux corps de masse non nulle. La force gravitationnelle exercée par un corps est d'autant plus forte que sa masse est importante. La gravitation est l'une des quatre interactions fondamentales de la physique.
Le terme scientifique, employé vers 1640, est un dérivé du terme latin "gravitatio" dont le radical "grav" fait référence au "poid" ou à la "pesanteur ".

H ()

Habitabilité : on définit l'habitabilité d'une planète en fonction de sa capacité à développer une atmosphère et des conditions propices à la vie. Ces propriétés dépendent de celles de  l'étoile autour de laquelle elle gravite. La présence d'eau liquide est un facteur déterminant qui implique des températures et pressions superficielles appropriées (par ex. une température comprise entre 0 et 100°C). La zone habitable d'un système stellaire est considérée comme l'intervalle de distances raisonnables entre une planète et son étoile, qui lui permettrait de conserver de l'eau liquide en surface.

Hydrogène lourd : l'hydrogène lourd, communément appelé deutérium est l'un des isotopes de l'hydrogène : son noyau atomique est composé d'un neutron et d'un proton. Le deutérium fait partie des quatre éléments formés lors de la nucléosynthèse primordiale du Big Bang :  hydrogène et hélium principalement, deutérium et  lithium ; c'est un élément clé pour expliquer l'origine et l’évolution de l' Univers.

I ()

Infrarouge lointain : gamme de longueurs d'onde du spectre électromagnétique comprises entre 25 et 100 micromètres.

Infrarouge submilimetrique : gamme de longueurs d'onde du spectre électromagnétique comprises entre 100 et 870 micromètres.

Infrarouge moyen : gamme de longueurs d'onde du spectre électromagnétique comprises entre 5 et 25 micromètres.

Infrarouge proche : gamme de longueurs d'onde du spectre électromagnétique comprises entre 0,75 et 5 micromètres.

Io (Séquence "Jupiter") : Io est l'un des quatre principaux satellites de Jupiter, c'est aussi le plus proche. Son diamètre est de 3643 km, et sa période orbitale de 42 heures.
Le terme fait référence à la mythologie greque qui désigne une nymple séduite puis transformée en génisse par Zeus, dieu suprème (Jupiter dans la mythologie romaine), pour cacher son infidélité. Les appellations des autres principaux satellites de Jupiter : Callisto et Europe, désignent également des amours cachées de Zeus, et marquent  la découverte vers 1610 des premières lunes repérées autour d'une  planète autre que la Terre.

Ionosphere (Séquence "Terre") : couches de l'atmosphère supérieure d'une planète, dont le gaz est partiellement ionisé par le rayonnement solaire. Ce milieu a la particularité de réfléchir les ondes électromagnétiques courtes (radio) et d'affecter leur propagation.

J ()

Jupiter : Jupiter est la plus grande des planètes du système solaire : son diamètre fait 11 fois celui de la terre ; elle pourrait contenir à elle seule, toutes les autres planètes du système dont les masses sont comparativement infimes. Sur une échelle croissante, elle est placée en cinquième position par rapport au Soleil. Sa période de rotation sur elle-même est de 10 heures, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) de 11,86 années terrestres. La surface de cette géante gazeuse, est soumise à des vents très violents, révélés par de nombreuses tâches dont une très grande tâche rouge qui s'avère être un cyclone gigantesque qui tourbillonne indéfiniment. Jupiter possède au moins 64 satellites naturels.

K ()

Kelvin : unité de température correspondant à -273,15°C (degrés Celsius).

L ()

M ()

Mars : Mars fait partie des 8 planètes du système solaire : elle est placée en quatrième position par rapport au Soleil. Elle est deux fois plus petite que la terre. Sa période de rotation sur elle-même est de 24  heures et 37 minutes, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) de 687 jours terrestres. Cette planète n'a presque plus d'atmosphère, elle est donc très froide. Elle est essentiellement rocheuse et dépourvue d'océans bien que la présence d'anciennes traces fluviales indique que l'eau liquide a coulé jadis en surface quand l'atmosphère était plus dense. Sa surface, balayée par des vents puissants, est recouverte d'une épaisse couche de poussière contenant de l'oxyde de fer d'où son apparence rougeâtre caractéristique. Mars possède deux satellites : Phobos et Deïmos.
L'origine de cette appellation fait référence au dieu de la guerre dans la mythologie romaine et grecque, en raison de la couleur rouge comme le sang de la planète. Mars fut aussi surnommée "l'étoile du feu".

Mars express : première sonde orbitale européenne lancée par l'ESA (voir définition) sur une autre planète du système solaire en 2003, en l'occurrence : Mars. La sonde est équipée à la fois d'un orbiteur et d'un petit atterrisseur, Beagle 2, chargés d'explorer la surface de Mars et d'y étudier l' atmosphère, l'ionosphère et le sous-sol. La sonde possède plusieurs instruments : une caméra couleur, un spectro-imageur visible et infrarouge, un spectromètre ultraviolet et infrarouge, ainsi qu'un radar permettant de sonder les sous-sols. Bien que l'atterrisseur ait été perdu, la mission a permis d'importantes découvertes puisque l'existence de l'eau sur Mars, sous une forme abondante et liquide dans les premières 500 à 700 millions d'années de son existence, a été mise en évidence à travers la détection de sédiments d'argiles.

Mars global surveyor (Séquence "Mars") : sonde orbitale lancée sur Mars par la NASA et le Jet Propulsion Laboratory en 1996, équipée de six instruments d'observation et ne pesant que 1100kg. La sonde comprend : une caméra à très haute résolution, un magnétomètre, un spectromètre infrarouge, un altimètre, un réflectomètre à électrons, un système radio. La mission s'est terminée avec succès au bout de dix années d'études de la cartographie martienne, malgré la perte de la sonde. Le magnétomètre a notamment permis de mettre en évidence les champs magnétiques fossiles de Mars et d'expliquer la disparition du champs magnétique global.

Matière sombre (ou noire) : la matière noire désigne la matière cachée de l’univers, indécelable par observation directe (elle n'émet pas de lumière), mais détectable par ses effets gravitationnels. Elle ne serait pas composée de la matière baryonique ordinaire.

Mercure : Mercure fait partie des huit planètes du système solaire : c'est la plus proche du Soleil. Elle est trois fois plus petite que la terre. Sa période de rotation sur elle-même est de 58 jours et 16 heures, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) de 88 jours terrestres. Mercure alterne entre des jours extrêmement chauds et des nuits très froides en raison d'une atmosphère quasi-inexistante. La surface de cette planète tellurique est criblée de cratères et totalement dépourvue d'eau et de vents. Mercure ne possède pas de satellite.

Mésosphère (Séquence "Terre") : troisième couche de l'atmosphère terrestre, s'étendant jusqu'à 30 km d'altitude au dessus de la stratosphère (entre 50 et 80 km au-dessus de la surface de la Terre). Il s'agit de la couche la plus froide de l'atmosphère.

MRO (Séquence "Terre") : conçue par la NASA, Mars Reconnaissance Orbiter (MRO) est la quatrième sonde lancée en orbite autour de Mars (2005). Son objectif est avant tout de cartographier et localiser précisément des futurs sites d'atterrissages pour les prochains atterrisseurs Phoenix et Curiosity. La sonde est équipée de plusieurs instruments : un imageur à très haute résolution (HIRISE), deux autres caméras, un spectromètre, un sondeur atmosphérique (MCS), un radiomètre à détection infrarouge et visible, ainsi qu'un radar permettant de déterminer la composition minéralogique  et la géologie du sous-sol, de sonder les calottes polaires et repérer l'eau piégée sous forme de glace. Enfin le système de télécommunications du MRO doit permettre de communiquer les données collectées vers la Terre, et de relayer celles des atterrisseurs installés sur Mars.

N ()

Naine rouge : en astronomie, une étoile rouge de la séquence principale, appelée communément naine rouge, est une étoile de type M V (lire « M cinq »), c'est-à-dire une étoile appartenant à la séquence principale (classe de luminosité V) de type spectral M (étoile rouge).
Ces étoiles sont peu massives et de température peu élevée. Ayant une masse comprise entre 0,075 et 0,4 masses solaires et une température inférieure à 4 000 K en surface, ce sont des étoiles peu lumineuses, les plus grosses d'entre elles émettant de l'ordre de 10 % de la luminosité solaire. (Définition issue de Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Naine_rouge)

NASA : crée en 1958, la NASA est l' organisme gouvernemental chargé des programmes de recherche et développement des activités spatiales et aéronautiques aux Etats-Unis.

Nébuleuse : nuage cosmique composé de gaz et de poussières interstellaires. Le gaz contient principalement de d'hydrogène, un peu d'hélium et mais aussi une infime quantité d'éléments plus lourds en provenance des vestiges d'étoiles.
On parle de nébuleuse planétaire lorsqu’elle se développe autour d'une étoile en fin d'évolution, et de nébuleuse interstellaire quand elle occupe l'espace entre les étoiles. La dynamique d’une nébuleuse est un facteur déterminant dans la formation stellaire : par leurs propriétés, certaines nébuleuses sont prédisposées à développer les prochaines  générations d'étoiles. En fonction de leur interaction avec la lumière, les nébuleuses peuvent être désignées comme diffuses (par émission ou par réflexion) ou sombres (obscures).
L'origine du mot provient du terme latin "nebula"  qui signifie "nuage" (et se rapproche du terme "nephélē" en ancien grec).
Avant 1920, le terme est appliqué à une variété d’objets célestes identifiés mais d’aspect flous ou mal résolus (diffus).
A partir de 1920, grâce aux performances spectroscopiques du télescope du mont Wilson en Californie, Hubble démontre qu’en fait la plupart des corps diffus observés sont en réalité des galaxies lointaines semblables à la voie lactée.

Nébuleuse diffuse : ces nébuleuses ont la particularité d'être lumineuses et par conséquent  directement observables. Parmi celles-ci, il existe des nébuleuses à émission et des nébuleuses à réflexion. Les nébuleuses par émission, sont les plus brillantes :  la lumière est émise par le gaz ionisé  au sein de la nébuleuse, par absorption de la lumière d'une étoile proche. Dans le cas des nébuleuses par réflexion, le gaz n'étant pas suffisamment ionisé, c'est la poussière de la nébuleuse  qui disperse  la lumière provenant des étoiles voisines.

Nebuleuse en émission : une nébuleuse par émission émet sa propre lumière grâce à une intense ionisation du gaz qu'elle contient ; ce phénomène est provoqué par l'absorption du rayonnement ultraviolet d'une étoile environnante. Ces nébuleuses sont, par définition, les plus brillantes.

Nébuleuse par réflexion (Séquence "Nuage moléculaire") : cette nébuleuse n'est visible que grâce aux poussières qu'elle contient (son gaz étant insuffisamment ionisé) qui absorbent et réfléchissent à des longueurs d'onde plus grandes (IR et submillimétrique) la lumière de l'étoile voisine.

Nebuleuse planétaire : enveloppe de gaz en expansion autour d'une naine blanche. Cette nébuleuse, de forme régulière, nait du processus de fin de vie d'une étoile en phase géante rouge, qui se réduit lentement en naine blanche en éjectant ses couches supérieures.
La brillance de la nébuleuse provient du rayonnement du gaz ionisé par l'étoile centrale.
La nébuleuse disparaît quand la naine blanche suffisamment refroidie ne peut plus ioniser le gaz : ses composants sont alors dispersés dans le milieu interstellaire.
Le terme est inventé en 1764  par William Herschel (1738-1822) pour désigner un objet M27 d'apparence floue mais ressemblant à une planète, en raison d'une mauvaise résolution des instruments de l'époque. Le terme s'est perpétué mais on sait depuis, que les nébuleuses planétaires ne sont pas des planètes.

Nebuleuse sombre : ces nébuleuses se caractérisent par des zones nuageuses obscures et froides, de forte concentration en poussières et de gaz inerte, dans des espaces appauvris en étoiles.
Une nébuleuse sombre n'est visible que grâce à l'ombre qu'elle projette, en masquant la lumière des étoiles ou nébuleuses diffuses en arrière-plan.
Les nébuleuses sombres les plus complexes abritent des nuages moléculaires géants qui contiennent suffisamment d'éléments comme de l'hydrogène moléculaire pour permettre la formation d'étoiles et de planètes. On peut déceler l'existence de ces nuages moléculaires grâce au  rayonnement micro-ondes de leurs molécules.

Neptune : Neptune fait partie des huit planètes du système solaire : c'est la planète la plus lointaine du soleil donc la plus froide. Quatre fois plus grande que la terre, cette géante gazeuse est agitée par les vents les plus violents du système solaire. Sa période de rotation sur elle-même est de  16 h 7 mn, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) est de 164,79 années terrestres. La teinte bleutée caractéristique de sa surface est due au méthane contenu dans son atmosphère essentiellement composé d'hydrogène et d'hélium ; on peut y distinguer certaines tâches qui sont causées par des ouragans ou des nuages blancs constitués de méthane gelé. Neptune comprend à ce jour  plus de 13 satellites naturels.
Choisie en 1846 pour symboliser  la couleur bleue de la planète, cette appellation fait référence à Neptunus, le dieu de la mer dans la mythologie romaine ("Poseïdon", dans la mythologie grecque) .

Nuage de oort : réserve gigantesque de noyaux de comètes entourant le système solaire. Elle s'étendrait entre 20000 U.A. et 100000 U.A. (1000 fois plus éloignée que la ceinture de Kuiper). Les comètes de longue période (d'une période de révolution supérieure à 200 ans) seraient originaires du nuage de Oort, contrairement aux comètes de courte période qui proviendraient de la ceinture de Kuiper.
En référence aux travaux de Öpik Ernst (1893 - 1985) et de Jan Oort (1900-1992) : Öpik a été le premier à postuler sur l'existence d'un hypothétique réservoir de comètes en 1932, hypothèse relancée en 1950 par Oort, et confirmée par les études depuis.

Nuage moléculaire Vela C : l'observatoire Herschel a permis la découverte de ce nuage moléculaire géant situé dans la constellation des voiles, à 2100 années-lumière du soleil. Ce nuage qui apparait comme une zone de formation stellaire très active, a pu être détecté grâce à l'émission infrarouge de ses poussières. Sa masse avoisine les 300000 masses solaires, et sa zone d'extension couvre 1000000 milliards de km.
L'appellation "Vela" provient du latin qui signifie "Voile".

Nuages moléculaires : nébuleuse interstellaire particulièrement riche en molécules telles que le dihydrogène. Un nuage moléculaire est considéré comme une région très propice à la formation stellaire. C'est une zone généralement froide (- 250°C) et de densité relativement élevée du milieu interstellaire, où les molécules de dihydrogène sont protégées du rayonnement extérieur (voir nébuleuses obscures). Le mécanisme de formation des étoiles et leurs planètes est enclenché par une compression du gaz puis par effondrement gravitationnel des régions les plus denses du nuage.

O ()

P ()

Panspermie (Séquence "Comètes") : Théorie selon laquelle la terre aurait été ensemencée par impact de météorites, contenant des bactéries en provenance d'une autre planète.
L'origine du mot  provient de la combinaison de deux termes de grec ancien pan (tout) et sperma (semence) et fait référence à l'ensemencement de l'Univers par dissémination de micro-organismes selon une ancienne théorie émise depuis l'antiquité par le philosophe grec Anaxagore.

Parsec : le parallaxe-seconde communément appelé parsec (pc) est une unité de longueur employée pour mesurer les distances entre les étoiles et plus généralement les objets célestes extérieurs au système solaire. Cette unité représente la distance à laquelle on voit la longueur d'une unité astronomique (rayon moyen de l'orbite terrestre) sous un angle d'une seconde d'arc.
1 parsec (pc) = 3,26 année lumière (al) = 206265 unités astronomiques (ua)  = 3,08568. 10 16 mètres (m) ~ 3,09. 10 13 km.

Phobos (Séquence "Mars") : Phobos est le plus important des 2 satellites de Mars : de forme ovoïdale (27km sur 19km),  il parcourt une orbite d'un rayon de 6000 kilomètres autour de Mars.

Phoenix : Phoenix est un atterrisseur conçu par la Nasa pour explorer le sol de Mars, étudier son climat et son environnement, afin de préparer de futures missions habitées. L'instrument est doté de caméras, de spectromètres et de détecteurs mais aussi d'un bras robotique devant lui permettre de mener à bien une mission d'exobiologie destinée à fouiller le pergisol et y prélever des échantillons d'analyse. Il a atterri en 2008 près du pôle Nord de Mars.

Planète : une planète est un astre compact gravitant autour d'une étoile, suffisamment massif pour prendre une forme relativement sphérique, et  régnant exclusivement seule sur son orbite. Une planète n'émet pas de lumière propre : elle n'est visible que parce qu'elle est éclairée par une étoile.
Les planètes se forment  dans l'environnement de leur étoile au sein du même nuage moléculaire. L'effondrement gravitationnel d'un fragment du nuage permet sous certaines conditions (voir séquence "étoile"), de former une proto-étoile autour de laquelle tourbillonne un disque de matière  dans lequel naitront les planètes du futur système stellaire. 
C'est au sein du disque circumstellaire, que la poussière en  collision, s'agglomère au fur et à mesure en grumeaux, puis en petits corps solides de la taille de quelques kilomètres et surnommés planétésimaux. Ces corps vont capturer de plus en plus la matière autour d'eux par phénomène de  gravitation et croitre pour devenir finalement des planètes, au bout de millions d'années. Cette phase de condensation est aussi une phase de nettoyage du disque circumstellaire : certains planétésimaux vont être éjectés ou pulvérisés à l'approche des planètes en formation, ces dernières peuvent aussi interférer entre elles et impacter leurs évolutions etc.... La composition des planètes dépendra de leur positionnement par rapport à l'étoile, dont les premiers rayonnements sont très chauds. Dans le disque circumstellaire, plus la matière des protoplanètes proches de l'étoile sera soumise à une forte agitation thermique et à l'évaporation du gaz, plus la future planète sera de constitution solide riche en éléments lourds (silicates, carbone, fer,...), dans le cas contraire son cœur solide sera principalement enveloppé de gaz et de glace. C'est ainsi que dans le système solaire, les planètes les plus proches du soleil sont surtout rocheuses, alors que les planètes les plus éloignées (et les plus volumineuses), sont essentiellement constituées de gaz et de glace .
Les planètes d'une même étoile sont en orbite  à peu près dans un même plan (le plan de l'écliptique pour le système solaire).

Planétésimaux (Séquence "Système solaire") : amas solides de l'ordre de plusieurs kilomètres de diamètre, intervenant dans le mécanisme de formation d'une planète,  constitués par agglomération de molécules de gaz et de poussières au sein d'un disque protoplanétaire.

Planète gazeuse : voir Planète géante.
p.s. : certains distinguent les planètes gazeuses Saturne et Jupiter, des planètes Uranus et Neptune qui seraient des planètes géantes de glace.

Planète géante : les planètes géantes font partie du système solaire externe et correspondent aux quatres planètes les plus éloignées du soleil :  Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Ces planètes sont très froides, et plus volumineuses que la terre. Elle sont qualifiées de gazeuses, car elles sont principalement constituées d'une atmosphère primitive très riche en hydrogène et hélium, qui entoure un petit noyau de roches et/ou de glaces. A l'instar de Saturne, elles ont toutes des anneaux, même s'ils sont très fins pour certaines.

Planète naine : selon la définition officielle de l'Union astronomique internationale, une planète naine a un statut intermédiaire entre celui d'une planète et celui d'un petit corps céleste. Il s'agit bien d'un astre gravitant autour du soleil mais qui n'est pas seul sur sa trajectoire, et dont la forme est relativement sphérique, mais de taille trop petite pour agir sur les corps voisins. En 2006, Pluton a été rebaptisée en planète naine, et déclassée en tant que planète.

Planète tellurique : ces planètes font partie du système solaire interne et correspondent aux quatre planètes les plus proches du soleil :  Mercure,Venus, la Terre, Mars. Ces planètes engendrées à proximité du Soleil et typiquement rocheuses, ont été formées par accrétion de débris minéraux riches en matériaux lourds, seuls éléments capables de perdurer dans des conditions d'agitation thermique intense, contrairement aux gaz et glaces qui ne pourront être agrégés que dans les zones les plus externes du disque solaire (voir planètes géantes).
L'origine du terme provient du latin "tellus" qui correspond à la "terre".

Pluton : Pluton est un astre appartenant aux objets transneptuniens. Cet astre ne ressemble ni aux planètes telluriques, ni aux planètes géantes, car sa densité est trop faible, ou son rayon trop petit pour qu'il rentre dans l'une ou l'autre des catégories. En 2006, Pluton a été déclassé en tant que planète, pour obtenir le statut de planète naine.
Cette appelation fait référence au dieu grec des ténèbres ou enfers "Hadès", l'astre Pluton a été appellé ainsi en raison de son grand éloignement du Soleil.

Poussière interstellaire (Séquence "Composition des galaxies") : la poussière interstellaire ne représente qu'une infime fraction du milieu interstellaire (1%) mais y joue un rôle essentiel. Elle est constituée des petits grains solides composés d'éléments tels que le carbone, l'oxygène, le silicium et le magnésium, le fer. La poussière a la propriété d'absorber la lumière et de la réfléchir à des longueurs d'ondes plus grandes.

Q ()

Quasar : noyau très brillant d'une jeune galaxie, entourant un trou noir supermassif. Les quasars, extrèmement énergétiques sont les objets célestes les plus lumineux de l'univers.
Ce nom provient simplement de la contraction de Quasi-stellar (quasi stellaire) : avant de découvrir exactement de quoi il s'agissait, les astronomes assimilaient les quasars à des objets qui ressemblaient presque à des étoiles.

R ()

Redshift : décalage vers le rouge  (i.e vers des fréquences plus basses) des raies spectrales d'une lumière émise par les objets célestes lointains, généralement à cause de l'effet Doppler-Fizeau ou du mouvement d'expansion de l'univers . Ce décalage spectral correspond à une augmentation de la longueur d'onde de la lumière émise par la source observée, provoquée par le mouvement d'éloignement de l'objet par rapport au point d'observation. Plus l'objet s'éloigne vite, plus le décalage vers le rouge est important.
Pour des distances extrêmement lointaines c'est à dire en des temps reculés, le redshift est employé par les astronomes pour comparer la taille de l'univers en expansion, à deux époques différentes.
Plus rarement, l'effet d'un champs gravitationnel très élevé (trou noir) sur la source peut aussi causer ce type de décalage.

Remnant/résidu de supernova : débris résiduels de l'explosion d'une étoile en phase finale.

S ()

Saturne : Saturne fait partie des huit planètes du système solaire :  sur une échelle croissante, elle est placée en sixième position par rapport au Soleil. Dix fois plus grande que la terre, cette géante gazeuse est la plus importante après Jupiter mais c'est aussi la plus légère en densité. Sa période de rotation sur elle-même est de 10 h 40 mn, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) est de 29,46 années terrestres. Saturne est entourée de centaines d'anneaux fins constitués de blocs de glace, de débris de roches et de poussière interstellaire en orbite. Saturne comprend à ce jour 62 satellites dont 4 principaux : Titan, Rhéa, Japet et Dioné.

Séquence principale : stade d'évolution principal d'une étoile. C'est la phase de vie la plus longue et la plus stable, pendant laquelle l'étoile produit son énergie par réactions thermonucléaires internes jusqu'à épuisement de ses réserves d'hydrogène. La séquence principale correspond à la bande du diagramme HR où sont classées la majorité des étoiles dont le soleil.

Stratosphère (Séquence "Terre") : couche intermédiaire de l'atmosphère terrestre, située entre la troposphère et la mésosphère, s'étendant de 10 à 50 km d'altitude, avec un gradient de température considéré comme positif. Le rayonnement solaire active dans cette zone des mécanismes de transformation de l'oxygène en ozone (responsable de l'effet de serre).

Sulfate (Séquence "Mars") : la présence de sulfates, minéraux riches en souffre, a été confirmée sur Mars pour la première fois par les analyses du rover Opportunity en 2004. Postérieurs aux sédiments argileux, ils témoignent d'une intense activité volcanique de Mars rejetant beaucoup de soufres dans l'atmosphère, à lère de l’Hespérien, c’est-à-dire une époque intermédiaire  entre 3,7 et 3, 2 milliards d'années, avec de longues périodes d'aridité  ponctuées d'évènements riches en eau acide.

Super Terre : une super Terre est une exoplanète rocheuse, dont la taille ferait dix à quinze fois celle de la Terre.

Système binaire (Séquence "Le Soleil et les étoiles") : paire d'étoiles liées par la gravitation et en orbite autour du centre d'inertie du système qu'elles forment. Il y a de nombreuses étoiles doubles dans notre galaxie, contrairement aux étoiles isolées comme le Soleil qui sont rares.

Système multiple (Séquence "Le Soleil et les étoiles") : ensemble d'étoiles très jeunes liées par la gravitation et en orbite autour du centre d'inertie du système qu'elles constituent.  Ce système hiérarchique composé d'au moins trois étoiles, est généralement complexe, instable et en expansion.

Système solaire : le système solaire correspond à l'ensemble des corps célestes en orbite autour du soleil, il est constitué de huit planètes et leurs lunes, de cinq planètes naines (dont Pluton), ainsi que d'objets de dimension plus petite, tels que les comètes, les astéroïdes. Les huit planètes du système solaire sont  Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.

T ()

Titan : Titan est le plus grand satellite de Saturne, son noyau rocheux fait un diamètre de 3400 km, et son atmosphère est singulièrement opaque et épaisse. La présence d'eau liquide sous forme d'un océan subglaciaire, laisse envisager l'habitabilité de cet astre, malgré le fait qu'il ne soit pas, à proprement-dit, situé dans la zone potentiellement habitable du système solaire.

Thermosphère (Séquence "Terre") : quatrième couche de l'atmosphère, s'étendant de 80 à 600 km d'altitude. Contrairement à l'exosphère (cinquième couche de l'atmosphère), les collisions entre particules dans cette zone sont suffisamment nombreuses pour que celles-ci n'échappent pas à l'attraction terrestre.

Troposphère (Séquence "Terre") : première couche de l'atmosphère, s'étendant en moyenne sur 10 km d'altitude au-dessus de la surface de la Terre. Cette zone constitue 90% de la masse de l'atmosphère et 100% de la vapeur d'eau atmosphérique. C'est dans cette région de l'atmosphère que se développent les nuages ou principaux phénomènes météorologiques .

TW Hydrae : TW Hydrae est une étoile de  type T Tauri, située dans la constellation de l’Hydre à 180 années-lumière du système solaire. Elle est  entouré d’un disque protoplanétaire dans lequel évolue la plus jeune exoplanète détectée à ce jour : TW Hydrae b.

Type T Tauri : phase transitoire d'une très jeune étoile au stade de sa formation, sur le point d'entrer dans sa séquence principale. Les étoiles de type T-Tauri (de dénomination relative à l'étoile prototype T de la constellation du Taureau), sont situées auprès des nuages moléculaires. L’énergie  qu’elles rayonnent  provient directement de l'échauffement du gaz dû à leur propre contraction gravitationnelle. Elles se caractérisent par de brusques variations de luminosité apparente et perdent d'importantes quantités de gaz sous forme de vents stellaires.

U ()

Unité astronomique : unité représentant la distance moyenne de la terre au soleil, soit environ 150 millions de kilomètres ; elle est généralement utilisée pour mesurer les distances entre planètes (le parsec, égal à  3,36 al, étant réservé plutôt aux distances entre étoiles, c'est à dire aux distances de plus grandes échelles). Une année lumière (al) équivaut à 63242 unités astronomiques (ua).
1 année lumière (al) = 0,307 parsecs (pc) = 63242 unités astronomiques (ua) = 9,4609*10 15 mètres (m).

Uranus : Uranus fait partie des huit planètes du système solaire : sur une échelle croissante, elle est placée en avant-dernière position par rapport au Soleil. Quatre fois plus grande que la terre, cette géante gazeuse est la seule à tourner sur elle même avec un axe de rotation incliné à l'horizontal. Sa période de rotation sur est de  17 h 14 mn, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) est de 84 années terrestres. La teinte bleu-vert caractéristique de sa surface est due au méthane contenu dans son atmosphère essentiellement composé d'hydrogène et d'hélium. Uranus comprend à ce jour  plus de 27 satellites naturels.
Choisie en 1781 pour symboliser la couleur bleue de la planète, cette appellation fait référence à "Uranus", le dieu du ciel dans la mythologie romaine ("Ouranos" dans la mythologie grecque).

V ()

Vénus : Venus fait partie des huit planètes du système solaire : sur une échelle croissante, elle est placée en seconde position par rapport au Soleil. Elle est  pratiquement aussi grande que la Terre, mais tourne en sens inverse. Sa période de rotation sur elle-même est de 243 jours, et sa période orbitale dite de révolution sidérale (autour du soleil) est de 224,7 jours terrestres. Venus est la planète la plus chaude du système solaire, du fait de sa proximité avec le Soleil mais aussi d'un effet de serre causé par une atmosphère composée notamment de dioxide de carbone qui capture la chaleur du Soleil. Par ailleurs, la surface de Vénus est surplombée de nuages d'acide sulfurique très toxiques. Venus ne possède pas de satellite.

W ()

X ()

Y ()

Z ()