Vous trouverez sur cette page un glossaire (à consulter en ligne ou en format pdf à télécharger) donnant la définition de quelques mots clefs et concepts importants. Ce glossaire sera enrichi au fur et à mesure du cours et en fonction des questions alimentant le forum.
Consultation en ligne :
Adiabatique : un système thermodynamique est dit adiabatique lorsque l’on peut négliger ses échanges de chaleur avec l’extérieur.
Caldeira ou caldera : grand cratère volcanique formé par l’effondrement de l’édifice le plus souvent suite à une éruption de fort volume et de forte intensité.
Capacité calorifique (à pression constante) : notée Cp, elle s’exprime en Joules par Kelvin et par kilogramme (J/K/kg ou J K-1 kg-1). Elle correspond à la quantité de chaleur (en Joules, J) qu’il faut apporter à un kilogramme (kg) de matière pour augmenter sa température de un Kelvin (K), ou, de façon équivalente, de un degré Celcius (oC), sous une pression donnée.
Cheveux de Pelé : fragments de lave volcanique fluide, de type obsidienne, à rapprocher des larmes de Pelé. Très fins et très allongés, ils sont formés lors du refroidissement rapidement de la lave dans l’air et sous l’action du vent.
Colonne plinienne : également appelée panache volcanique, c’est une mélange de gaz et de fragments volcanique turbulent produit par les éruptions explosives les plus violentes, qualifiées elles-mêmes de pliniennes. Ce panache atteint de hautes altitudes dans l’atmosphère où il s’étale pour former une ombrelle. La première colonne plinienne fut décrite par Pline le Jeune lors de l’éruption du Vésuve qui détruisit Pompéi et Herculanum en 79 après J.C.
Conduction de la chaleur : propagation de la chaleur par diffusion au niveau atomique, via les collisions entre atomes. Ce mode de transfert thermique est est typique des solides et se produit sans mouvement de la matière.
Convection : mode de transfert de la chaleur par advection, c’est-à-dire via le mouvement de la matière. La convection peut être naturelle, elle est alors due aux différences de masse volumique dans les fluides, ou forcée, par exemple avec l’aide d’un ventilateur dans une pièce.
Cratons continentaux : parties les plus anciennes de la croûte continentale, n’ayant pas été affectées par des épisodes tectoniques majeurs depuis au moins deux milliards d’années.
Dérivée : si une fonction f(x) est représentée par une courbe y=f(x), la dérivée de la fonction f correspond à la pente de la courbe. Mathématiquement on la représente par l’opérateur df/dx.
Quelques exemples de dérivée sont les suivants :
f(x) = a, où a est une constante —> df/dx = 0,
f(x) = a x, où a est une constante —> df/dx = a,
f(x) = a x8, où a est une constante —> df/dx = 8 a x7.
Fréquence de Brunt-Väisälä : notée N, elle s’exprime en Hz (ou s-1). Elle décrit les variations de densité ρ0(z) de l’atmosphère en fonction de l’altitude z. Elle est définie par N2 = - 1/ρref dρ0/dz, où ρbref est une densité standard (par exemple la densité au sol à 20oC) et ou dρ0/dz est la dérivée (i.e. la pente) de ρ0(z) par rapport à z.
Gradient (par exemple d’une température ou d’une pression) : ils correspondent au taux de variation de la grandeur physique considérée. Par exemple si la grandeur est l’altitude le long d’une route, le gradient sera la pente de cette route. Si la grandeur est décrite par une fonction mathématique f(x), le gradient est donné par la dérivée de cette fonction par rapport à x, df/dx.
Isostasie : théorie géophysique faisant notamment le lien entre la topographie des chaines de montagne et leur "racine" en profondeur. Cette théorie repose sur l'équilibre des forces s'appliquant à une chaine de montagne. Pour une chaine de montagne donnée, la première force, verticale et dirigée vers le bas, est le poids des roches formant la chaine. Cette force est plus importante que le seul poids du relief topographique en surface, car la chaine de montagne correspond à un épaississement de la croûte terrestre en surface (ce qui donne le relief) et en profondeur également (sous la forme d'une racine crustale). La seconde force, elle aussi verticale mais de direction opposée au poids, est la poussée d'Archimède. Cette poussée provient du fait que la racine sous la chaine de montagne "déplacent" les roches du manteau terrestre qui l'entourent et qui exercent en retour une "pression" sur la racine crustale (comme l'eau exerce une pression sur un ballon gonflé d'air que l'on enfonce). Si la somme entre ses deux forces (poids vers le bas + poussée d'Archimède vers le haut) est nulle, alors le relief est à l'équilibre ; cet équilibre est alors qualifié "d'isostatique". En écrivant l'équilibre des forces on peut en déduire la profondeur de la racine crustale en fonction de la différence de densité entre les roches crustales et le manteau.
Kelvin : échelle des températures absolues ; 0 K = -273,15 oC. 0 K est la température du vide.
Lahar : coulée de boue produite sur les pentes d’un volcan par des écoulements d’eau emportant des cendres et des débris volcaniques.
Larmes de Pelé : génétiquement associés aux cheveux de Pelé, ces fragments de lave fluide et refroidis rapidement prennent la forme d’une goutte de lave « figée ». Les gouttes peuvent être plus ou moins allongées sous l’action du vent et prendre dans les cas extrêmes la forme de cheveux de Pelé.
Nombre de Rayleigh : paramètre physique caractérisant les systèmes en convection (cf document complémentaire).
Thermodynamique : domaine de la physique qui étudie les échanges de chaleur et le travail fourni ou reçu par les systèmes physiques (moteur à explosion, réfrigérateur, pompe à chaleur, étoile, planètes, etc).
Viscosité : ce paramètre physique caractérise la capacité d’un fluide à s’étaler. La viscosité se mesure à l’aide d’un viscosimètre et s’exprime en Pa s.